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Cette actrice arachnéenne, Cette bactérie antédiluvienne, Décrépit notre société urbaine, Fait s’écrouler l’encre incertaine Des Crieurs de Liberté. Mais ce monde cancérigène Accepte l’impact hétérogène De la cruauté endocrinienne Et des cataractes lacrymogènes Que ces hommes ont tant exécrées. Les sacro-saints Croque-mitaines Décrètent des lois malthusiennes À la médiocrité hitlérienne, Sécrétant une jeunesse béotienne Qu’ils continuent d’ignorer. La crépitation d&

Plaisir charnel, envol immatériel, De ton sourire, au son fou de dentelle, Si dévolu à délier ta frimousse De tes larmes, félonies qui repoussent Les limites de ma folie réelle. Ensommeillés, lumineuses chandelles, Tes jolis yeux, mes idylles éternelles, Me protègent, de mes peurs me détroussent, Plaisir charnel. Quand ton ivoire, enjôleur naturel, Rencontre enfin le soleil irréel, Le froid tranchant de mes vices s’émousse Et disparaît, avalé par la brousse De la valse à saveur de cannelle, Plaisir charnel.

Il y a très longtemps, dans un petit village à l’orée d’une forêt profonde, vivait un jeune homme nommé Edward. Ses cheveux de feu et ses yeux d’un jaune perçant et énergique trahissaient sa personnalité ardente. Ses vêtements préférés, d’un vert souvent sale de toutes ses petites escapades, s’usaient toujours très rapidement. Il passait le plus clair de son temps avec Sarah, une jeune fille du village, aux longs cheveux d’ébène et aux yeux du vert calme et doux de l’émeraude. Pendant qu’il rêvait de combats épique

Toujours dans son pays d’hivers majestueux, une petite fille. Les souvenirs de cette fillette, les joues roses, souriante, courant sous les flocons, sont nombreux. Elle aimait l’hiver. Toujours dans sa ville natale si tranquille, si joyeuse, une grande fille, presque adolescente, jouait au ballon avec des amis. Une fois, elle est tombée. Elle a simplement ri et s’est relevée, retournant au jeu, sans se préoccuper de son genou qui saignait. Elle était si forte. Toujours dans le quartier qui l’a vu naître, le berceau de sa jeunesse, une adolescente parlait au téléphone. La ligne était

« Tic… Tac… Tic… Tac… » Le bruit du temps paresseux retentissait dans la pièce hermétique. Le maître, lui, rabâchait encore et encore son éternel jargon d’homme cultivé certes, mais désuet. La platitude du discours était telle que le faible bruit monotone de l’horloge attirait plus souvent l’attention des rares cancres et des non moins rares prodiges n’ayant pas encore créé de liens d’amitié avec le dessus de leurs livres inutilement ouverts. Goutte à goutte, leur salive coulait sur les pages, saturées de ratures rouges et a

Julie était l’étudiante la plus populaire au secondaire. Cinq ans durant, elle a cultivé cette attention, et elle la méritait. Elle a judicieusement choisi le cégep pris par la majorité de ses connaissances, pour ne pas perdre trop de membres de sa clique d’admirateurs. Elle s’était inscrite en Sciences humaines, car c’était le programme avec le plus de joueurs de football, espérant pouvoir séduire le plus populaire, pour ainsi augmenter son statut social. Elle ne méritait rien de mieux, c’est ce que son père disait toujours. Riche fille de la ville, chicouti